Basée à Rennes et membre d’Atlanpole Biotherapies, cette start‐up a obtenu, juste avant la crise sanitaire, l’autorisation d’exploiter son dispositif médical –des bracelets connectés – adapté au traitement à distance de personnes en détresse respiratoire pour faciliter leur retour à domicile. Dans le contexte du COVID‐19, les hôpitaux, notamment ceux de APHP, sont preneurs de cet outil qui permet de libérer des lits de réanimation et de faire un suivi des patients à l’hôpital ou en ambulatoire. Il a donc été décidé d’activer la production de 600 bracelets pour lesquels Biosency a besoin de composants plastiques et moyens d’assemblage. C’est Asica, à Saint‐Malo, en lien avec Actuaplast, à la Forêt‐Fouesnant, qui fournit l’entreprise. Par le biais de la Région Bretagne, les deux sous‐traitants ont rouvert leurs outils de production. La dirigeante Marie Pirotais pourra bientôt livrer ses premiers bracelets !
Parmi 300 projets déposés, celui de Biosency a été retenu dans le cadre de l’appel à projet lancé par la Coalition Innovation Santé. Le fournisseur d’objets connectés pour monitorer les constantes biologiques des patients à domicile (saturation en oxygène, rythmes cardiaque et respiratoire) va ainsi bénéficier d’un soutien financier visant à assurer la toute dernière phase de développement de sa solution innovante. Objectif : mettre les bracelets connectés à disposition des patients dans un délai très rapide, de quelques semaines au maximum.
Source : Coalition Innovation Santé
Le projet de Biosency a également été retenu dans le cadre du concours d’innovation i-Nov, dispositif de soutien financé par le Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) qui a pour vocation de sélectionner des projets d’innovation au potentiel particulièrement fort pour l’économie française. Montant du projet : 1 767 835 € / Aide accordée : 795 525 €