Ceva Santé Animale (Ceva), première entreprise française de santé animale et 5e acteur mondial, inaugure aujourd’hui Biogenovac, son tout nouveau laboratoire de recherche génomique à Beaucouzé (Maine-etLoire). Ce projet ambitieux est soutenu par l’État dans le cadre du plan France Relance et du Programme d’investissements d’avenir et par la région Pays de la Loire au travers de son programme Territoires d’Industrie. Il renforce l’engagement de Ceva pour prévenir les prochaines crises sanitaires en anticipant la variation des souches virales et lutter contre les maladies animales émergentes.
Un laboratoire de pointe au cœur des élevages français pour lutter contre les maladies émergentes
Répondant aux problématiques posées par l’essor de nouvelles épizooties, cette nouvelle plateforme technologique, va permettre à Ceva d’assurer le développement de solutions vaccinales efficaces, industrialisables et compétitives, capables de répondre rapidement à l’essor de maladies infectieuses émergentes.
Avec cet investissement, Ceva confirme son leadership en matière de recherche et d’innovation en santé animale et son engagement au service du concept One Health, une seule santé.
Ce nouveau centre de recherche est idéalement situé car il est au cœur des élevages français et à proximité de centres de recherche universitaires et établissements spécialisés de renom tels qu’Oniris VetAgroBio ou le centre INRAE Val de Loire. En effet, la région des Pays de la Loire occupe une place de premier plan en France en matière de productions animales offrant un contact privilégié avec les vétérinaires et les éleveurs, facilitant ainsi l’accès direct aux animaux et aux échantillons.
Des technologies innovantes pour concevoir et produire les vaccins du futur
Cette nouvelle plateforme est équipée d’innovations technologiques de pointe intégrant les dernières techniques de séquençage à haut débit et de bio-informatique pour le développement de vaccins nucléotidiques.
Concrètement, ce laboratoire de recherche est en capacité de :
Le site dispose donc d’une interface bio-informatique de centralisation facilitant l’analyse fine et le traitement d’un large volume de données vaccinales (couverture, efficacité, conception d’antigène, etc.). Cela va permettre d’adapter les vaccins au plus près des réalités du terrain et ainsi d’en renforcer l’efficacité.
Un projet de réindustrialisation au profit de la souveraineté française soutenu par l’Etat.
Avec sept sites industriels, six centres de R&D et un centre logistique en France, Ceva est profondément attaché à la souveraineté sanitaire et industrielle française et y participe activement. Cette initiative est une opportunité unique de concevoir en France des réponses efficaces, sûres et à la pointe de l’innovation scientifique aux grandes maladies dont souffrent nos élevages.
Biogenovac a bénéficié du soutien de l’Etat et de la Région Pays de la Loire par l’intermédiaire de 3 projets :
- un premier projet mené avec le CEA, acteur clef de la recherche scientifique et technologique afin de rechercher de nouveaux « carriers » pour nos vaccins nucléotidiques et de développer, sur le site de Beaucouzé, un laboratoire de contrôle qualité de ces mêmes vaccins;
- un second en collaboration avec le CIRAD qui repose sur le développement de cinq candidats vaccins contre les grippes animales (trois pour la volaille et deux pour le porc) à partir des analyses épidémiologiques et des séquences virales en circulation, le recrutement de bioinformaticiens et le co-développement avec le CIRAD d’outils d’optimisation des stratégies vaccinales.
- un dernier permettant la relocalisation en France des activités de production des ARN sur nos campus de Beaucouzé et la production des vaccins ARN à Libourne.
Ceva a obtenu plus de 6,4 millions d’euros d’aides pour le développement de ces trois projets majeurs sur une enveloppe globale de 25,4 millions d’euros.
À l’occasion de cette inauguration, Marc Prikazsky, président directeur général de Ceva Santé Animale, a déclaré : « L’inauguration de Biogenovac est une étape décisive pour Ceva, puisqu’elle augmente notre capacité d’innovation pour le futur de la vaccination animale. Ce projet témoigne de notre volonté de soutenir les éleveurs en développant des solutions sur mesure pour répondre aux maladies émergentes. Cet investissement incarne par ailleurs nos engagements en faveur du dynamisme de nos régions et de notre souveraineté sanitaire et industrielle.»