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« La levée de fonds n’est qu’une étape » David Gouaillier, dirigeant d’ORTHOPUS

24 février 2023

En 2022, dans un contexte très porteur avec 840M€ levés par les biotechs (soit une hausse de 8% par rapport à la moyenne historique d’après une publication de Biotech Bourse), les entreprises du pôle Atlanpole Biotherapies ont largement tiré leur épingle du jeu en obtenant des financements significatifs pour soutenir leurs activités de recherche, de développement et de production.

  • Affilogic, dont les recherches visent à protéger les habitants des pays en voie de développement des pathologies infectieuses sont supportées par un financement de 1.063M$ de la Bill & Melinda Gates Foundation.  Lire l’article
  • Bpifrance a accordé l’aide au développement Deeptech à BioMAdvanced Diagnostics. 900K€ qui viennent confirmer le statut deeptech de la start-up. Lire l’article

Focus sur Orthopus

La startup nantaise vient de lever 2 millions d’euros grâce à l’appui de son partenaire stratégique Enchanted Tools et Bpifrance pour le développement d’assistants robotiques dédiés à la mobilité des bras.

David Gouaillier, dirigeant d’ORTHOPUS, raconte « il y a une sorte de magie quand la levée de fonds se concrétise. Le bon contexte, les bonnes personnes, tout s’est aligné et maintenant les VC nous contactent ! Bien sûr, ce n’est qu’une étape sur le chemin. C’est essentiel pour ORTHOPUS de lever des fonds car nous développons une gamme en hardware ce qui coûte cher en matériel et en R&D. Nous sommes 12 personnes, nous lançons un essai clinique et on ne fait pas encore de chiffres d’affaires, donc la levée de fonds est essentielle dans cette phase d’introduction au marché. Ce tour d’amorçage sert principalement à renforcer notre chaîne industrielle et soutenir la partie commerciale car nous avons un premier produit, l’ORTHOPUS Supporter, qui vient d’être mis en marché.La particularité d’ORTHOPUS c’est d’être à la fois une entreprise Deeptech et de l’Economie Sociale et Solidaire. C’est cela aussi qui a intéressé nos partenaires. »

Depuis la pandémie, les entreprises de biotechnologies ont connu un fort engouement. Profitant de cet enthousiasme, les biotechs ont connu trois belles années, avec des levées de fonds importantes. Mais, avec la crise inflationniste depuis cet automne, elles sont confrontées à une diminution de l’argent disponible. D’autant plus que les biotechs ont un modèle économique spécifique. Durant les années de recherche et développement qui précèdent le lancement d’un produit, elles n’ont rien à vendre, ce qui nécessite donc des financements extérieurs, obtenus notamment en s’introduisant en Bourse, ou en levant des fonds via des tours de table auprès d’investisseurs.