Depuis le début de la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19, le CHU d’Angers s’est porté promoteur d’une dizaine d’études sur le COVID 19, dont deux études médicaments. L’établissement participe également à une trentaine d’études promues par des promoteurs académiques et quelques partenaires industriels, dont 5 études médicaments. De nombreuses spécialités médicales et plateformes se sont engagées pour acquérir et analyser de nouvelles connaissances sur le coronavirus : maladies infectieuses, urgences, réanimation médicale, gérontologie, psychiatrie, pharmacie à usage intérieur, centre des ressources biologiques, centre de recherche clinique, etc.
Si le démarrage des recherches cliniques nécessite habituellement plusieurs mois de travail et démarches préalables, la forte mobilisation de l’ensemble des parties prenantes, autorités compétentes, assureurs, centres hospitaliers associés, unités d’investigation et plateformes de soutien, ont permis une accélération des procédures et un démarrage rapide des inclusions.
La Délégation à la Recherche Clinique et à l’Innovation du CHU d’Angers, instance institutionnelle s’appuyant sur plusieurs cellules opérationnelles de soutien à la recherche, se félicite de la motivation des investigateurs du CHU d’Angers et de ses équipes. Ces dernières apportent leur expertise tout au long de la vie du projet : de l’écriture du protocole de recherche, selon une méthodologie rigoureuse, à l’obtention des autorisations réglementaires, la conclusion des partenariats associés, la définition, le recueil des données nécessaires et la vérification de leur qualité, la délivrance des médicaments de la recherche, la préparation des échantillons biologiques, l’analyse et la publication des résultats, avec l’objectif d’amélioration de la prise en charge des patients.
Parmi les projets promus par le CHU d’Angers, deux projets viennent de clôturer la phase des inclusions:
- le projet HOME-CoV, associant 30 autres CH et CHU (dont deux centres en Belgique et un à Monaco) et portant sur l’implémentation, dans les structures d’urgences, de critères consensuels de non-hospitalisation pour les patients ayant une infection COVID-19 avérée ou probable.
- le projet POCUSCO, ayant pour objectif d’évaluer si l’importance des lésions échographiques décelées à l’échographie pleuro-pulmonaire permet d’identifier les patients COVID-19 à haut risque d’aggravation dans les 14 jours suivant, et associant 10 autres CH et CHU.
L’analyse des résultats pourra démarrer à partir de mi-juin.