A l’occasion de cet anniversaire, retour sur le développement de cette entreprise adhérente du pôle avec son dirigeant Pascal Breton.
Pourriez-vous décrire en quelques lignes le développement qu’a connu Vitamfero en 10 ans ?
VitamFero s’est créée à Tours (37) suite au succès au Concours National de Création d’Entreprises de Technologies Innovantes 2005. Après la signature d’accords de licence pour le transfert de technologie avec le CNRS, l’INRA et l’Université François-Rabelais de Tours début 2008, nous avons conclu notre premier accord industriel majeur sur la toxoplasmose ovine et la néosporose bovine. De 2008 à 2011, nous avons effectué nos deux premiers tours de financement et transféré le siège social de Tours à Evry, tout en conservant les laboratoires et établissement secondaire à Tours. En 2011, Vitamfero a établi la souche vaccinale vivante atténuée Neo KO (néosporose bovine), et signé un accord de partenariat et de licence avec Cellectis. 2012 : preuve de concept sur la cryptosporidiose bovine et preuve de concept sur la vaccination contre la néosporose bovine. Second accord industriel majeur avec Merial sur la néosporose bovine et la cryptosporidiose bovine.
En 2014, après un troisième tour de financement, nous avons à nouveau transféré le siège social pour l’installer à Angers, tout en conservant depuis l’origine les laboratoires et établissement secondaire à Tours. Nous venons de signer notre troisième accord industriel majeur avec Bioproperties sur la toxoplasmose ovine.
Quels types de collaborations avez-vous avec le pôle de compétitivité Atlanpole Biotherapies ?
Le pôle nous accompagne lors de participation à des congrès tels que Biofit ou BIO. Atlanpole Biotherapies nous aide à obtenir des financements, notamment au travers de labellisations de projets de R&D. Nous apprécions la mise en relation avec d’autres entreprises biotech du pôle. A noter que je suis administrateur d’Atlanpole Biothérapies depuis janvier 2015.
Quelles sont vos perspectives de développement?
Nous prévoyons d’établir l’ensemble de nos preuves de concept d’ici fin T1 2016 (sauf pour la myélo-encéphalite équine à protozoaire prévue en 2017), ainsi que la conclusion d’un quatrième accord industriel majeur avant mi-2016. Une opération capitalistique sera nécessaire en 2017-2018, le lancement de notre premier produit (vaccin contre la toxoplasmose ovine en 2019 en Nouvelle-Zélande), et la profitabilité en 2018-2019.